Les principes


Voici quelques-uns des principes qui font tourner Oui et Hop :

  • Savoir écouter l’autre et son environnement
  • Etre à l’écoute de ses émotions
  • Savoir lâcher prise et s’adapter
  • Faire avec ce qu’on a
  • Essayer plutôt qu’imaginer
  • Le collectif peut développer l’individu

Tous ces principes sont à l’oeuvre dans les outils utilisés par Oui et Hop, notamment le théâtre d’improvisation, le théâtre-forum et sa grille de lecture, la Spirale Dynamique, le standup et différents outils d’intelligence collective et de réglement des conflits.

 

L’improvisation

 

Le théâtre d’improvisation consiste à faire monter sur scène un groupe d’acteurs qui n’a ni texte, ni scénario et qui va devoir construire « en direct » une histoire intéressante. Il s’agit d’un exercice de collaboration et de créativité que les improvisateurs apprennent à maîtriser grâce à une pratique qui repose sur des principes simples mais incontournables.

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La base de l’improvisation, c’est l’écoute de l’autre (ou l’écoute de son « environnement »). Il s’agit d’une écoute attentive qui aura des conséquences sur la perception des choses et sur l’action. Un improvisateur vit pleinement dans le présent et agira en fonction de ce qu’il a entendu.

 

Le théâtre d’improvisation nous apprend que pour faire avancer une histoire, il faut savoir accepter les propositions des autres. Dire « non », c’est bloquer, ne plus avancer. Dire « oui », c’est accepter l’aventure, construire quelque chose avec les autres.

 

Le théâtre d’improvisation préconise l’action. On agit. On soutient les autres. On avance, même si on n’a pas tous les éléments. Ce n’est pas très grave si on fait des erreurs : On corrigera en cours de route. On s’adaptera. L’improvisateur prend des risques et fait confiance à son corps, à son instinct. Il ne cherche pas à briller ou à faire compliqué : il fait confiance à la spontanéité et à la simplicité.

 

Pour vivre ces principes, il est indispensable de respecter les autres, d’être convaincu que la voix de chacun est importante, que tout le monde peut faire des propositions intéressantes. L’impro se nourrit de bienveillance et de confiance.

 

L’improvisateur apprend à lâcher prise. Il s’aperçoit qu’il n’y a pas que son agenda qui compte, que ce n’est pas si grave si on n’est pas totalement en contrôle. Il accepte d’aller dans une direction inattendue.

 

L’improvisateur ne craint pas l’erreur car il saura s’adapter et rebondir. Il est toujours prêt à saisir le cadeau que lui apportera tôt ou tard sa prise de risques : Ce sera le hasard heureux, la bonne surprise, la « sérendipité ».

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Un peu d’histoire

 

On dit souvent que le théâtre d’improvisation a une maman et un papa. Sa maman, c’est Viola Spolin qui développa les « Theater Games » dans les années 1940 : des jeux destinés à développer la créativité et la capacité d’expression des enfants puis des adultes. Ces techniques seront reprises par les acteurs du Second City de Chicago qui imposeront le théâtre d’improvisation comme un divertissement. Le papa, c’est Keith Johnstone qui a développé différents formats d’improvisation en Angleterre puis au Canada. Ses enseignements sont une source d’inspiration pour tous les improvisateurs.

 

L’improvisation n’est pas que du théâtre. Les jazzmen improvisent, les danseurs qui pratiquent la danse-contact, les chanteurs des circle songs…

 

L’homme préhistorique n’était-il pas un improvisateur de talent ? Lui qui devait en permanence être à l’écoute de son environnement, s’adapter à ce qu’il trouvait, faire au mieux avec ce qu’il avait sous la main…

 

Enfin, chacun d’entre nous improvise chaque jour. S’engager dans une conversation, c’est improviser.

L’improvisation, c’est l’art de communiquer (Viola Spolin)

 

Le Théâtre-Forum

(description en cours d’écriture)

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