L’aménagement du sud de la presqu’île de Lyon avec la reconquête d’une zone autrefois industrielle (docks, usine à gaz, marché de gros, voies ferrées, terrains vagues…) constitue la plus grosse opération d’urbanisme actuelle sur le territoire de la ville.
La première tranche du nouveau quartier de La Confluence a été lancée en 2004, avant même de savoir ce qu’on allait faire avec la deuxième. On peut considérer cette décision comme un mouvement d’improvisateur. En effet, le théâtre d’impro privilégie l’action (Hop!, on se lance), même si on n’a pas tous les éléments entre les mains. L’improvisateur ajuste en cours de route. Il s’adapte.
Voici un extrait du journal de Confluence N°3 de juin 2013 :
La bonne idée de ce début de 21ème siècle a été de ne pas attendre pour lancer un projet sur l’ensemble du territoire, en pariant que la dynamique urbaine serait assez forte pour que les solutions émergent. C’est ainsi que La Confluence a commencé à se construire côté Saône (…) portée par la proximité d’une rivière accueillante et d’un paysage exceptionnel. Les premiers travaux ont débuté en 2004. Les trois quarts de la première phase étaient réalisés en 2012. Pendant ce temps, le projet côté Rhône a mûri et s’est affirmé. Adossé à un quartier déjà vivant, il a trouvé comment tisser sa toile dans la ville et comment avaler les obstacles en attendant de les supprimer.
(Photos Philippe Patteyn)