l’IE, un outil pour mieux manager, mieux négocier, mieux vivre ?


time EQ IE 2 oct 1995En 1995, les travaux sur l’Intelligence Emotionnelle (IE) et le Quotient Emotionnel (QE / EQ) étaient popularisés par le magazine Time et un best-seller était publié sur le sujet (« Emotional Intelligence : Why it can matter more than IQ » par Daniel Goleman). En 20 ans, l’IE s’est installée dans le paysage du management et du développement personnel. De nombreuses formations sont maintenant proposées ainsi qu’une grande quantité d’ouvrages tel que « Emotional Intelligence 2.0 » publié en 2010. Son auteur, Travis Bradberry, a écrit hier sur LinkedIn un article qui mérite d’être commenté dans le cadre de ce blog.

Bradberry place la maîtrise de soi (« self-control ») au coeur de l’EI. C’est elle qui permet de rester concentré sur un objectif, d’être productif et, in fine, d’atteindre son but. Voici, d’après lui, comment les gens qui réussissent (« successful people ») gardent le contrôle :

1. Ils ne disent « oui » que s’ils en ont vraiment envie.

2. Ils surmontent leurs échecs, se débarrassent des idées négatives et restent positifs.

3. Ils ne cherchent pas la perfection, évitent de se demander « Qu’est-ce qui se passerait si… ? », ne se dispersent pas et se concentrent sur les solutions.

4. Ils mangent, dorment, font de l’exercice et méditent.

Si vous êtes familier avec le théâtre d’impro ou si vous avez lu les principes de l’impro, vous avez constaté que toutes ces attitudes font sens au regard de l’improvisateur.

1. L’improvisateur dit « oui » avec enthousiasme aux propositions de ses partenaires pour qu’ils puissent construire une histoire commune. Cela ne veut pas dire qu’il ne dit jamais « non ». Le « non » a d’autant plus de force qu’il vient d’une personne qui dit généralement « oui ». L’impro n’est pas un plat tiède : le « oui » est enthousiaste et le « non » ferme (on se rappelera à ce sujet le jeu du « cercle des attentes » évoqué dans le billet « Comment organiser la collaboration« ).

2. En impro, on prend des risques et on n’a pas peur de se tromper (« Fail happy ! ») : on applaudit même l’erreur.

3. L’improvisateur réagit spontanément et simplement, sans  chercher l’originalité (« Be obvious ! »), à la proposition de l’autre pour faire avancer l’histoire.

4. Le corps, c’est le « Hop ! » du « Oui et… Hop ! » En impro, on est dans le corps et on en prend soin. On s’échauffe et on pratique des exercices de lâcher prise, très proches de la pleine conscience et de la méditation.

Nul doute donc que la pratique du Oui et… Hop! permet d’améliorer son « Intelligence Emotionnelle ». Ceux qui veulent en savoir plus sur l’EI trouveront des ebooks gratuits sur free-management-ebooks.

 

(Photo : « Quel est votre Quotient Emotionnel (EQ) ? » Magazine Time, 2 octobre 1995)

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